Blog Trotteuse

Doha est une ville incroyable, comme vous avez pu le voir sur les photos précédemment postées. C'est aussi un immense chantier. Il y a des grues partout. Ils construisent des tours, des routes, des stades, un métro, des centres commerciaux, de nouveaux quartiers, etc. Voici donc quelques photos de "l'envers du décor".

Vue depuis la terrasse du Museum of Islamic Art

"The Pearl Monument". Une huître et sa perle trône à l'entrée de la ville, au début de la Corniche, symbole d'un temps où la ville vivait du commerce de l'huître perlière.

Un des bateaux qui proposent de faire le tour de la baie

Les bateaux posés sur une mer turquoise avec les gratte-ciel en arrière plan. La plus belle vue de Doha.

Hier samedi, nous avons pris la direction du nord. Cap sur Al Ruwais.

C'est la dernière ville, située tout en haut du pays. Au delà, c'est la mer, puis, de l'autre côté, l'Iran.

Comme il y a environ 100 kilomètres à parcourir depuis Doha, nous avons fait une halte dans un jardin à mi-chemin. Un peu de vert et de fleurs multicolores au milieu de tout le blanc du sable du désert, ça fait du bien !

On était bien le 25 03 18. Les jardiniers s'éclatent, à n'en pas douter ! 

Des parkings IMMENSES et ombragés 

Arrivés à Al Ruwais.
C'est marée basse. Le désert et la mer à perte de vue. Quelques bateaux posés ça et là. Une impression de bout du monde et d'immensité. La mer a une couleur incroyable. On a l'impression d'être sur une autre planète.

Pour notre dernière étape, au retour, nous nous arrêtons à Zubara Fort, fortin situé en plein désert, au milieu de nulle part. 

Le fort se visite, mais il n'y a pas grand chose. Des panneaux expliquent qu'autrefois il y avait une ville sur la côte et elle était même considérée comme l’un des centres de négoce et de pêche des huîtres perlières les plus importants du Golfe. Mais le désert a repris ses droits et il n'y a plus rien , à part ce fort qui a été sauvegardé et restauré. 

The Sheikh Faisal Bin Qassim Al Thani Museum (FBQ Museum)

Musée du Cheikh Faisal Bin Qassim Al Thani.

Ce musée se situe à Al Samriya,  à environ 20 km à l'ouest de Doha.

Quand le Sheikh Faisal n'a plus eu assez de place chez lui pour exposer sa collection privée d'objets rapportés des 4 coins du monde, il fit construire un ENORME musée en plein désert. Bâti en pierre locale avec des tourelles traditionnelles, le bâtiment est en soi une pièce de collection. 

A l'intérieur c'est une vraie caverne d'Ali Baba. On y trouve de tout : des motos, des voitures, des bateaux, des vêtements, des pierres, des fossiles, des coquillages, des peintures, de vieux téléphones et postes de radio, des pièces de monnaie et des billets, des instruments de musique, de la vaisselle, des meubles et des tapis, plein de tapis. Il y a même deux vitrines dédiées à Lady Di.  

 Katara est un village culturel tout neuf (et même pas encore fini de construire). Il comprend des musées, un amphithéâtre extérieur, un auditorium, un théâtre et un opéra pour accueillir manifestations culturelles et sportives toute l'année.

Il y a des plages privées,  et une plage publique avec jeux pour enfants. (Je vous ai photographié le panneau avec la liste des choses interdites et des choses autorisées sur la plage).

 Et, bien sûr, sur tout le front de mer ce ne sont que terrasses de cafés et de restaurants , mais comme j'y étais le matin il n'y avait personne.

On y retournera de nuit, car cela doit être très joliment éclairé et résolument plus animé !

Pigeonniers :

Des tentures pour se protéger du soleil.

Et des rigoles d'eau pour apporter un peu de fraîcheur sous le soleil de plomb.

Un bâtiment en forme de cadeau

Des voiturettes électriques, avec chauffeurs sont à disposition gratuitement pour vous trimballer dans tout le site, sans effort 

Les règles de la plage de Katara : 

- ne pas nager après le coucher du soleil

- animaux de compagnie non autorisés

- photos strictement interdites

- interdiction de dormir sur la plage la nuit

- pas de verre 

- baignade interdite quand le drapeau est rouge

- pas de barbecue, de feux, de camping ni de narguilé

- vendeurs interdits sans autorisation

- ne pas monopoliser de transat ni de parasol si vous n'y êtes pas 

Et pour les maillots de bain, je vous laisse regarder les pictogrammes qui sont assez explicites.

Au milieu du Centre Commercial "Villaggio" coule une rivière où naviguent des gondoles. Les plafonds sont entièrement décorés de fresques et de motifs. De larges coupoles diffusent une lumière turquoise et le ciel est bien bleu avec, de ci de là, quelques nuages.  Des colonnes Morris et des lampadaires jalonnent le parcours. Des fontaines chantent aux coins des allées et les façades des boutiques sont colorées  Mais tout cela a été créé de toutes pièces. Même le ciel est faux. L'illusion est parfaite, le décor est somptueux. 

Il y a là des boutiques, des restaurants, des salons de thé, un cinéma, une patinoire et un parc de jeux pour enfants.  

Carrefour est présent, ainsi que Géant, Décathlon, GO sport, Ikéa. 

Quand la nuit tombe, les tours s'allument et brillent de différentes couleurs qui passent du bleu, au violet, puis au rouge, au vert, au rose. La "Doha tour" ( tour Jean Nouvel) passe du gris à l'orange.

Et pour ceux qui s'étonnaient, comme nous, de ne voir pratiquement personne en ville, au marché, dans les parcs en journée, eh bien, nous avons la confirmation qu'ici les gens sortent en fin d'après-midi et le soir. Hier on a pris notre premier bain de foule en traversant les jardins de l'hotel Sheraton où se tient depuis hier soir le "QIFF" (Qatar International Food Festival 2018), une fête autour de la nourriture, avec plein d'animations. J'y étais passée le matin et j'avais bien vu que quelque chose se préparait car ils étaient en train de monter des sortes de chalets comme pour un marché de Noël, mais ça me semblait loin d'être prêt ! Et pourtant, le soir, tout était opérationnel et .... noir de monde. Incroyable Doha !

Le musée d'art islamique avance sur la mer et trône comme un vaisseau en bordure de la baie de Doha, de telle sorte qu'on le voit de très loin.

Tout blanc, il ressort et brille au milieu du bleu de la mer et du ciel.

On y accède par une longue avenue bordée de palmiers. Une fois à l'intérieur, on est ébloui par la clarté et l'immensité des lieux. La lumière rentre à flot par une énorme verrière qui donne sur la mer avec vue sur la skyline de Doha. L'escalier monumental est surmonté d'une coupole et d'un majestueux cercle rose et gris suspendu. Au rez-de-chaussée il y a un bar panoramique face à la baie et au dernier étage se trouve le fameux restaurant d'Alain Ducasse, Idam.

Les salles d'exposition se situent sur plusieurs niveaux et sont, à l'inverse du grand hall, dans la pénombre. Les oeuvres sont savamment éclairées et mises en valeur. On peut y voir des tapis, de la vaisselle, des poignards, des bijoux, des lampes, des tableaux, des portes, des manuscrits et des chevaux. 

On pourra sûrement y retourner, d'autant que ce musée est gratuit.

Parc du MIA (Museum of Islamic Art)

Et ils arrosent, ils arrosent... 35 degrés au thermomètre encore aujourd'hui.

Les bateaux ancrés dans la baie sont des "dhow". Ce sont des voiliers arabes traditionnels, aussi appelés "boutres".