Blog Trotteuse

Ce bâtiment qui semble être soutenu par d'immenses branches d'arbres, est le Qatar National Convention Centre, un centre de conférences, pouvant accueillir des concerts, des galas et des expositions.

Ces branches ont une symbolique puisqu'il semblerait qu'elles rappellent celles d'un arbre appelé Sidra, qui est un arbre emblème de la culture qatarie. Les Bédouins utilisent son ombre dans le désert comme lieu de rencontre et de refuge, et ce centre se veut un lieu de rencontres.

Dans l'immense hall d'entrée, les visiteurs sont accueillis par une araignée géante :

Cette araignée est l'oeuvre de Louise Bourgeois, (sculptrice française, naturalisée américaine), et elle est exposée dans plusieurs autres villes du monde sous le nom de "MAMAN"

L’araignée est une ode à ma mère. Elle était ma meilleure amie. Comme l'araignée, ma mère était un tisserand.  Comme l’araignée ma mère était très intelligente. Les araignées sont des présences amicales pour manger des moustiques. Nous savons que les moustiques propagent des maladies et sont donc indésirables. Donc, les araignées sont utiles et protectrices comme ma mère.

La zone piétonne de La Corniche fait 7 kilomètres le long de la baie, depuis le parc de l'hôtel Sheraton jusqu'au Musée National du Qatar :

 Les tours de West Bay vues depuis le parc du Sheraton :

Burj Doha, aussi appelée Doha Tower, ou tour Jean Nouvel du nom de son créateur : 

The Pearl Monument, la fontaine représentant une huître géante, symbole du temps où le Qatar vivait du commerce de l'huître perlière :

 Museum of Islamic Art (Musée d'art islamique) vu depuis la Corniche :

Les roses trémières côtoient les palmiers dans cette portion de la Corniche :

Water Jar Fountain :

Le port au premier plan et les tours de West Bay au fond :

Qatar National Museum (Musée National du Qatar) qui ouvrira fin mars. Conçu par Jean Nouvel et inspiré de la rose des sables :

Le début de La Corniche, côté Musée National du Qatar :

Vue panoramique depuis le début de La Corniche avec, de gauche à droite, la porte, le Musée National du Qatar, le port et au fond les tours de West Bay :

Devant un hôpital pour enfants situé à la périphérie de Doha, le SIDRA Medicine Centre, des sculptures monumentales ont été installées. Il s'agit de l'oeuvre de l'artiste britannique Damien Hirst. 

L'oeuvre se compose de 14 sculptures en bronze de 4,8 à 10,7 mètres de haut et pesant entre 9 et 28 tonnes. Elles montrent les différentes étapes du développement du foetus, jusqu'à la naissance.

Nous avons lu qu'elles sont en place depuis 2013 mais avaient été recouvertes suite à la polémique qu'elles avaient suscitée. Elles viennent d'être à nouveau découvertes et sont désormais visibles, même de la route. 

Voici, une par une, les 14 sculptures :

 Pour ceux que cela intéresse, cliquez sur le lien ci-dessous :

"Le voyage miraculeux" de Damien Hirst au Qatar

CULTUREBOXUne installation de sculptures géantes de l'artiste britannique Damien Hirst, retraçant les 14 étapes de la gestation de l'être humain de la conception à la naissance, trône désormais devant un centre médical à la périphérie de Doha.L'installation, intitulée "Le voyage miraculeux", est composée de 14 statues monumentales en bronze de 4,8 à 10,7 mètres de haut, qui pèsent entre 9 et 28 tonnes.

https://culturebox.francetvinfo.fr

Les dromadaires ont mis leur petite laine. En ce début février, c'est l'hiver au Qatar aussi.

"Le pouce" de César :

Cette sculpture vient d'être installée au souk pour célébrer la victoire de l'équipe nationale de football à la Coupe d'Asie 2019.

 Samedi 2 février, avait lieu un carnaval à Qanat Quartier, avec des artistes danseurs, musiciens ; des projections d'eau en couleur et en musique, un cinéma en plein air.

 La réplique du pont Rialtho de Venise

 Et c'est aussi le samedi 2 février que les Qataris ont rapporté à Doha la Coupe d'Asie des nations de football 2019 qu'ils venaient de gagner.  Doha était en liesse : les supporters ont d'abord investi la Corniche, puis sont venus au Pearl, debout sur leurs voitures, brandissant des drapeaux et faisant pétarader leurs grosses cylindrées, à grand renfort de coups de klaxons. Grosse ambiance.

Au revoir Oman  et bonjour le Qatar.

Nous sommes revenus à Doha en matinée, donc de jour. 

Depuis les îles artificielles de The Pearl, nous avons l'habitude de voir passer juste au dessus de nos têtes les avions qui vont atterrir et, cette fois c'est nous qui sommes dans l'un de ces avions et qui profitons de la vue à travers le hublot.

Le château de Jabrin  

Plafonds en bois décorés

Depuis les tourelles, vue sur l'oasis alentour.

Et on reprend la route.

Cinquante nuances de grès.

Nous arrivons au village de Misfat al Abriyyin, avec à nouveau le rappel du dress code à respecter.

L'hospitalité à l'omaise, avec des fruits et des dates.

Ce village est accroché à la montagne, et il y a de belles balades à faire tout autour et dans la palmeraie qui se trouve tout en bas. Et quand on descend, ensuite il faut remonter !

 En route pour Nizwa.

L'entrée dans les villes est souvent marquée par des portes imposantes :

Arrivée à Nizwa

Le souk, réputé pour ses poteries 

Le fort de Nizwa, que nous avons visité.

La vue de Nizwa depuis les tourelles du fort :

Cette dame faisait des crêpes sur un bilig local

L'hospitalité à l'omanaise, que nous avons pu tester un peu partout où nous nous sommes arrêtés  : du café, du thé et des dates à disposition. 

Nous quittons Nizwa pour arriver en fin d'après-midi à Bahla

Un imposant fort domine la ville. Nous ne l'avons pas visité, mais en avons fait le tour et sommes montés tout en haut de la colline sur laquelle il est perché et d'où, bien sûr, la vue sur les montagnes et l'oasis alentours est très belle.

Un wadi est un oued, ou rivière, ou vallée, ou canyon, ou crique.

Avant de quitter la côte et de prendre la route de montagne pour le wadi Bani Khalid, nous décidons d'assister au lever du soleil sur la mer. 

Sur la route...

On arrive au wadi. Il faut laisser la voiture et continuer à pied.

Système d'irrigation que nous avons vu un peu partout : ces canaux répartissaient l'eau entre tous les habitants. L'eau circule depuis les sources jusqu'aux maisons et aux terrains cultivés. C'est un système très ancien.

Arrivée sur le site du wadi avec des panneaux comme celui-ci indiquant qu'on doit se baigner habillé : 

Après une bonne crapahute à travers les rochers, on arrive enfin au wadi. Le site est difficile d'accès mais le décor est grandiose. 

et on se baigne dans une eau à...  30 degrés.

Et voici Sour, très joli endroit pour lequel nous avons eu un coup de coeur. Il y règne une quiétude apaisante et nous y avons passé un long moment à regarder les jeunes jouant au foot sur la plage et les familles flanant et pique-niquant au bord de l'eau, tout en profitant des derniers rayons du soleil.